France: Le nombre des mineurs “jihadistes” a doublé quatre fois

François Moulin a indiqué lors d’une audience en appel du grand tribunal de première instance à Paris qu’il s’agit soit des jeunes ayant voyagé dans le cadre d’un réseau syro-irakien pour faire le jihad, soit des mineurs empêché de voyager et ayant des plans d’actions violentes sur le territoire national.

 Dix d’entre eux sont poursuivis pour leur relation avec le jihadiste français Rachid Kacem qui les aurait incités sur le site Telegram à partir de zone irako-syrienne à agir en France, a-t-il révélé.

 De son côté, Jean Michel Hayat, président du grand tribunal de première instance a indiqué que face à l’ampleur pris par ce phénomène qui a débuté en 2016, 15 juges ont donné leur feu vert pour se spécialiser dans le traitement de ces dossiers alors

qu’ils n’y pensaient pas une année auparavant.

 Ces affaires touchent 1236 personnes dont 355, parmi eux 112 femmes, qui ont été mises en examen. Le reste des personnes sont en cours d’interrogatoire ou font l’objet de mandats de recherche ou d’arrestation.

 Il a précisé que 693 français, dont 288 femmes et 20 mineurs, ont été recensés comme combattants dans les rangs de l’organisation de l’Etat islamique.