L'économie turque dans l’œil du cyclone

La Turquie avait, en effet, réussi à lancer une dynamique qui a complètement modifié la structure de son économie à la faveur de la réalisation d’un taux de croissance ayant atteint 8%, fin 2006 ce qui a permis à ce pays d’améliorer la valeur de sa monnaie et de réaliser un PIB de l’ordre de 800 milliards de dollars en 2013.

Par ailleurs, la situation économique de la Turquie a cependant commencé à se dégrader depuis 2012, surtout à la suite des évènements sanglantes de (Gazi Parc), de la reprise des hostilités avec le parti des travailleurs kurdes (pkk), de l’attaque meurtrière contre l’aéroport d’Istanbul , le putsch manqué de juillet dernier et de l’attentat contre la boite de nuit qui a entrainé la mort de dizaines de victimes, pendant la nuit du nouvel an.

De nombreux indices font désormais  état de l’aggravation de cette crise, en particulier l’accroissement du chômage qui atteindrait prochainement la barre de 30%, la perte de 20% de la valeur de la livre turque durant la première semaine du mois de décembre dernier, le début de la fuite des investissements étrangers et la régression de l’activité touristique au point que 40% du secteur est menacé actuellement par la faillite selon plusieurs rapports et analyses spécialisées au niveau de ce sujet.

Sauf que le plus important réside au fait que des analystes économistes évoquent une nette perte du pouvoir d’achat du citoyen turque ce qui met en cause tous es acquis électoraux durant des années du parti de la justice et du développement.