CAN 2017 - Avant le coup d’envoi, les villes d’accueil croulent sous les ordures après la grève des éboueurs

 Les éboueurs ont demandé au gouvernement de satisfaire leurs revendications professionnelles et sociales, laissant les rues des villes gabonaises crouler sous les déchets et les ordures à quelques jours du début de la compétition.

 Quatre villes gabonaises, la capitale Libreville, Franceville, Port Gentil et Oweme,  accueilleront du 14 janvier au 5 février la phase finale de la coupe d’Afrique des Nations, rappelle-t-on.

 Les éboueurs se plaignent des salaires dérisoires, du manque de couverture sociale et sanitaire en raison de la nature de leur travail.

 Selon la presse locale et internationale, les représentants des éboueurs poursuivent les négociations avec les autorités sur leurs revendications professionnelles et sociales alors que persiste l’image repoussante des rues des grandes villes qui vont abriter les compétitions de la CAN.

 Sur un autre plan, l’opposition est déterminée à mobiliser les foules pour rejeter l’organisation dans le pays de la coupe d’Afrique, au moment où les autorités du président Ali Bongo se déclarent prêtes à ouvrir le dialogue et à apaiser la tension.

 L’opposition continuent à rejeter la victoire d’Ali Bongo pour un nouveau mandat présidentiel à l’issue du scrutin organisé en août dernier, estimant que le scrutin a été frauduleux.